Comment se déroule une échographie abdominale ?
Vous êtes en salle d’échographie allongé sur le dos. L’examen n’est pas douloureux. Même principe que chez la femme enceinte, un gel est appliqué sur votre ventre dans le but de voir le contenu de votre ventre à l’écran grâce aux ondes ultrasonores.
Durée approximative de 15 minutes.
Y-a-t-il besoin d'une préparation ?
En cas d’examen en urgence, aucune préparation n’est nécessaire.
Si l’examen n’est pas dans le cadre de l’urgence certains éléments nous aident à mieux voir vos organes :
– être à jeun 3H avant l’examen (café noir ou eau accepté) car cela nous permet de mieux analyser votre vésicule biliaire
– Boire 500 ml d’eau une heure avant l’examen car nous pouvons mieux analyser votre vessie et vos voies urinaires.
Qu'est-ce-que nous analysons lors d'une échographie abdominale ?
– Foie : l’étude du parenchyme hépatique permet d’analyser la présence d’élément suspect, ou détecter une souffrance de l’organe de type hépatopathie chronique, cirrhose etc…
– Voies biliaires et vésicule biliaire : Nous étudions les canaux partant du foie et rejoignant l’intestin, ce qui nous permet de détecter tout élément pouvant provoquer une obstruction comme un calcul biliaire ou une anomalie dans la région de la glande pancréatique par exemple.
– Pancréas : Nous étudions la glande en détail cependant parfois difficile à voir du fait de sa profondeur, mais aussi par le fait que l’estomac peut la cacher é cause d’artéfacts aériques.
– Rate : La glande splénique est un organe qui peut grossir dans des certaines pathologies et peuvent être à l’origine d’une détection de maladie du sang. Cette glande étant juste sous les côtes à gauche, elle peut présenter des déchirures dans le cas de gros traumatismes abdominaux.
– Reins : un de chaque côté, leur étude permet de détecter une anomalie tumorale, des grands calculs rénaux, l’origine d’une dysfonction rénale sur cause anatomique ou obstructive.
– Vessie : elle est étudiée en détail en particulier si le patient a bu de l’eau dans l’heure avant l’examen, permettant de détecter notamment des lésions tumorales de paroi ou des caillots dans son contenu.
– Digestif : l’appendice est souvent détectable, sur environ 80% des cas avec l’échographie, elle représente un tout petit élément dans la région inférieure droit de l’abdomen et peut parfois se cacher à des endroits non détectables par échographie. Le colon est aussi étudiable et notamment peut être l’origine de douleurs avec les épaississement inflammatoire de celui-ci comme les colites.
– Orifices herniaires : seul examen dynamique permettant de tester par pression avec la respiration et cliniquement les douleurs.
– Gynécologie : examen de débrouillage utile pour ovaires et utérus.
– Prostate : très peu étudié par échographie, l’IRM est préférée à son étude détaillée.